On me demande souvent pourquoi j’ai choisi le nom « La Forge d’Eos » et si j’ai vraiment une forge dans mon atelier. Je n’ai pas de forge mais un chalumeau, pourtant je forge mon métal. Contrairement à un forgeron qui travaille des métaux ferreux qui sont très durs et qui doit donc les marteler à chaud, je travaille des métaux non ferreux, beaucoup plus malléables qui ne supporteraient pas un tel traitement. Je réalise donc le même travail mais à froid. C’est à dire que je chauffe le métal puis j’attends qu’il refroidisse pour le travailler.

Atelier de La Forge d’Eos – Mélaine au chalumeau

Lorsque j’ai réfléchi au nom que je voulais adopter, je voulais qu’il soit évident que je travaillais des matières brutes et que je les façonnais intégralement. La Forge s’est alors imposée à moi comme une évidence. Cependant, je voulais que ce nom reflète également la féminité qui est une part importante de ma personnalité. Eos est la déesse de l’aurore. Elle est donc symbole de renouveau, de vie et d’espoir. Ce nom représente donc mon métier autant que ma personnalité: l’équilibre entre la force et la délicatesse, entre la détermination et l’optimisme.

Eos, déesse de l’aurore, symbole de renouveau, de vie et d’espoir.

Mais qui sait? Peut être que ce choix a des origines plus profondes que je me dois de taire. Laissez moi vous conter la légende de la forge d’Eos et vous serez alors seuls juges.

La légende de La Forge d’Eos

Connaissez vous la légende de La Forge d’Eos? Vous êtes vous demandé qui était Eos? Et pourquoi elle avait une forge? Où se trouvait cette forge? Et quels objets précieux en sortaient? Si vous faites partie des petits êtres curieux qui peuplent ce monde, je vous emmène avec moi le temps de vous conter cette histoire exaltante et envoutante.

Je vous présente Eos

Eos, déesse de l’aurore. Auteur Mauro Santos.

Déesse de l’aube et de l’aurore, déesse aux doigts de rose.

Petite fille de la Terre (Gaïa) et du Ciel (Ouranos), Eos est la sœur d’Hélios, dieu du Soleil, et de Séléné, déesse de la Lune.

En tant que déesse de l’aube, chaque matin, Éos se lève tôt de sa couche à l’est, se drape dans un manteau couleur safran et attèle ses quatre chevaux à son char, afin de pouvoir chevaucher devant son frère Hélios, le dieu du soleil, et annoncer la venue du jour aux mortels et aux dieux. Hélios est réveillé par le coq (son animal sacré), qui est annoncé par Éos. Elle vit dans un palais en Extrême-Orient, où il y a un endroit spécial pour sa danse et son chant. Dans les poèmes homériques, Éos accompagne Hélios tout au long de la journée et ne se repose que lorsque le soleil se couche le soir. Son apparence éternellement jeune est utilisée comme une métaphore du début du jour (le jour est jeune), et le fait qu’elle puisse voler symbolise la place de l’aube dans le ciel.

Le soir, elle descend de l’Olympe pour rejoindre sa demeure, précédant sa sœur.

Aurore sur la mer.

Condamnée par Aphrodite à tomber continuellement amoureuse, Éos eut de nombreuses liaisons avec de beaux mortels, dont la plupart connurent une fin tragique à cause de ses attentions. Éos est représentée comme une déesse radieuse aux cheveux doux, aux bras et aux doigts rosés.

Source: Miate, Liana. « Éos. » Traduit par Babeth Étiève-Cartwright. World History Encyclopedia. modifié le 21 février 2023. https://www.worldhistory.org/trans/fr/1-14183/eos/.

La bataille du Mont Eralg et de la forêt d’Eawy:

Il est une bataille dont peu ont entendu la légende. Une bataille qui naquit et s’éteignit au plus profond de la forêt d’Eawy, dans des temps si reculés que personne ne sait exactement à quand elle remonte exactement. Cette forêt, au pied du Mont Eralg, était peuplée de petits êtres facétieux, de nains, de fées et toute autres créatures que l’on s’attend à croiser au sein d’une forêt enchantée. Ils étaient parfois visités par les dieux qui venaient leur rendre visite, flânaient sous les rotondes sylvestres, batifolaient dans les cascades suspendues ou encore venaient festoyer et marchander sur les étals des échoppes lors des fêtes de la forêt. Ils payaient avec les différentes monnaies couramment utilisées dans la forêt. Mais il n’était pas rare que toute sorte d’enchantements et autres dons soient troqués en échange des services et des trésors des petits êtres de la forêt.

Les mondes fantastiques de la forêt d’Eawy

Le petit peuple de la forêt vivait en bonne entente. Même si chacune de ces créatures avait ses rituels et ses habitudes, elles n’en parvenaient pas moins à s’accommoder de leurs voisins respectifs et à vivre en bonne harmonie. Mais ce délicat écosystème avait un équilibre précaire qui se maintenait grâce à ce fonctionnement en autarcie que sa faune et sa flore défendaient farouchement. Nul visiteur n’était autorisé à pénétrer en ces lieux si ses intentions étaient mauvaises et les dieux savaient que l’accès aux doux plaisirs de la forêt pouvaient leur être interdit sur une simple décision du conseil des petits êtres de la forêt. Malgré leur égo et leur folie, les dieux du mont Olympe n’étaient pas assez stupide pour risquer de provoquer le courroux des petits êtres. Et ainsi une symbiose s’était créée entre eux, chacun profitant des bienfaits que l’autre partie pouvait lui apporter.

Cependant, tous les dieux ne vivaient sur l’Olympe. Nombre d’entre eux avaient choisi une vie différente sur terre, loin du tumulte et du chaos de leurs pairs. Nombre d’entre eux avaient une descendance, disséminée à travers le globe, êtres d’exception ou engeance pernicieuse. Parmi ces derniers se trouvait Niflel, serpent géant de son état, demi-dieu par sa naissance. Quasiment aveugle, il avait pour habitude de se terrer dans les profondeurs du monde, reclus et solitaire. Niflel était un amas de haine. Tout son être exsudait le mépris, la frustration, et le dégoût de ce monde. Il ne se déplaçait que dans les tréfonds de la terre. Il y cherchait des minéraux extrêmement rares appelés Kyawthuite qui donnaient une force exceptionnelle à son organisme unique. Fût une période où Niflel arriva à court de Kyawthuite. Il fût alors obligé de pousser ses recherches plus loin. Les jours passaient et Niflel s’affaiblissait, incapable de trouver la moindre gemme. Sa recherche devint de plus en plus désordonné et fébrile.

Un jour il arriva à la porte du royaume des nains du mont Eralg. Ceux ci lui interdire le passage et l’entrée vers la forêt d’Eawy, ce qui déclencha l’ire du monstre. Il se déchaina contre le peuple des montagnes et n’eut de cesse de les attaquer chaque jour inlassablement. Plus le temps passait, plus le reptile était exalté, le manque exacerbant tous ses sens. Les nains, robustes, ordonnés et sereins dans leur antre repoussaient les assauts du basilic sans faiblir. Après des mois de lutte acharnée entre le serpent et les nains, les petits êtres de la forêt commençaient à dépérir à cause des ondes négatives de la guerre. Ils perdaient leur joie de vivre et tout leur royaume dépérissait à vue d’œil. Les dieux s’en inquiétèrent et s’interrogèrent sur le fait qu’il leur faudrait finir par intervenir. Ils ne pouvaient cependant s’y résoudre.

Eos sur le Mont Eralg

Inopinément, un matin, les nains virent une lueur particulièrement vive monter derrière la montagne au lever du jour. Il s’agissait d’Eos qui s’avançait vers eux sur son char dans son habit de lumière. Elle leur permis alors de gagner la bataille qui faisait rage depuis des mois en aveuglant Niflel. En remerciement, les nains lui forgèrent le char magique avec lequel elle peut s’élancer dans le ciel en devançant son frère. La déesse leur apporta sa protection à partir de ce jour et la population de la forêt d’Eawy, au pied du Mont Eralg, pris l’habitude de désigner la forge au sein du Mont du nom de la déesse. Et c’est ainsi que naquit la légende de La Forge d ‘Eos.
Lorsque la déesse leur rend visite, les nains lui offrent leurs plus belles pièces. Eos les transmet alors au monde pour que le travail d’orfèvre des nains soit connu de tous, révéré et célébré.
Déesse ailée, elle est également la protectrice de tous les petits êtres de la forêt. Et les fées lui confient leurs ailes en guise de talisman pour les hommes.

Vous êtes désormais détenteur de la légende de La Forge d’Eos à votre tour. Vous pouvez la porter à la connaissance de votre entourage à votre guise.

Ma forge moderne:

Avez-vous déjà rêvé à un monde parfaitement équitable ? Un monde où chacun peut trouver sa place ? Respectueux de chaque être vivant ?

Le monde équitable de La Forge d’Eos

Telle la vie dans la forêt enchantée d’Eawy, je crois en ce monde sans artifice où règnent le bon sens et la tolérance et qui permettra à chacun de s’exprimer librement sans entrave et en toute bienveillance. Cela nécessite une consommation réfléchie et responsable, un respect du règne végétal et animal, l’utilisation raisonnée de matières nobles et la transmission de techniques artisanales traditionnelles pour créer des produits de qualité qui pourront perdurer dans le temps.

C’est ce que j’applique chaque jour dans mon entreprise. Ma Forge se trouve en bordure de la forêt d’Eawy dans une sorte de… « terrier ». Il s’y fabrique toute une gamme de bijoux en argent massif sertis de gemmes créés à partir de matières brutes. Ils sont composés de métaux recyclés, dénués d’alliages toxiques. Les emballages, les flyers et les cartes de visites sont faits à partir de matériaux recyclés. Toutes les créations sont entièrement réalisées à la main, ce qui les rend uniques.

N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez une création personnalisée : taille, pierre, couleur, forme…
Ou si vous souhaitez une création sur mesure à partir d’un dessin, d’une photo ou autre… que nous pourrons développer ensemble! Vous trouverez le formulaire de contact ici.

atelier La Forge d’Eos